Exposition d'Anita Rautureau à La Bresse

HUBERT ARNOULD, Maire de La Bresse  ALEXANDRINE DUCRET, Adjointe à la culture,  ANITA RAUTUREAU Peintre ont le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition Allégories flamboyantes peintures d’ANITA RAUTUREAU qui se déroulera vendredi 6 juillet à 19h à la Maison de La Bresse, 7A rue de la Clairie.
L’exposition se tiendra ensuite jusqu’au 2 septembre 2018, avec différents événements et animations.
En parallèle, Erachehcare exposera du 6 juillet au 3 août et Olivier Bosio du 4 août au 2 septembre.

Horaires d’ouverture :
Tous les jours : 10 h - 13 h et 15 h - 19 h.

Vendéenne d’origine, Anita Rautureau a montré dès son plus jeune âge des dispositions innées pour le dessin. C’est donc naturellement qu’elle se lance dans les études à l’école des Arts Appliqués de Nantes, après quoi elle intègre l’école normale supérieure de l’enseignement technique à Toulouse.

La vie se joue souvent sur des rencontres. Pour Anita Rautureau, c’est celle avec le peintre et verrier Régis Gal qui va orienter sa vie artistique. Ce professeur devient un maître qui l’initie à l’acte créatif, car « l’art, c’est transcrire l’infini au travers du fini ». Dès lors, la couleur devient son principal medium pour traiter ses sujets, souvent mythologiques à cette époque.

En 1990, elle se passionne pour l’histoire des arts à l’université des arts appliqués de Strasbourg. Klimt, avec l’apparition de ses visages dans des fonds ornementaux, Picasso, avec la liberté de représenter le réel à sa manière, Sonia Delaunay ou encore Matisse et leurs couleurs franches aux formes épurées, sont de véritables sources d’inspiration.

Pourtant, la vie n’est pas tendre avec Anita, et il lui faudra de nombreuses années avant que les promesses entrevues dans la jeunesse se réalisent. Entre doutes et difficultés personnelles, elle laisse en sommeil la création picturale pendant environ 15 ans pendant lesquels elle se consacre à la transmission : elle enseigne les connaissances qu’elle a apprises au cours de près de 10 années d’études. Après une période très sombre, elle se remet à son atelier et découvre naturellement l’élément qui manquait à ses créations de jeunesse, la « figure » que Régis Gal attendait de
découvrir. Ses oeuvres, signée du pseudonyme Cannelle, prennent l’aspect d’une psychothérapie picturale, avec des sujets forts et un propos parfois violent. Son entrée dans le monde artistique est couronnée de succès.