Hommage à notre cher ami Assayana
Hommage à notre cher ami Assayana
A l'attention de la famille d'Assayana, d'Ibrahim, des membres du comité de jumelage de Ménaka et de tous les Ménakois
C'est avec une profonde tristesse que nous avons appris la disparition d'Assayana, président du comité de jumelage de Ménaka.
Ensemble, nous partageons la même peine et nous vous adressons tout notre soutien et sympathie fraternelle.
Assayana découvre La Bresse en octobre 1987 lors de son séjour en compagnie de son Frère Farok et de Kamalmal. Ensemble nous posons les bases fondatrices des liens futurs.
En octobre 1989, Guy Vaxelaire, maire de La Bresse, Bajan ag Hamatou, député et repésentant de la population de Ménaka et Jean Claude Cerisier, premier président du comité de La Bresse, officialisent l'union de nos deux communes à La Bresse.
En décembre 1990, François Galland, 1er adjoint au maire, Jean Claude Cerisier et Abasse Haïdara, 1er président du comité de Ménaka, officialisent le jumelage à Ménaka.
C'est le départ du jumelage coopération La Bresse – Ménaka dont les bases s'appuient sur la chartre mondiale des Citées Unies, soit l'aide au développement du pays défavorisé.
A la suite d'Abasse, puis de Mossis Boccum, Assayana assure la présidence du Comité jusqu'au 23 janvier dernier, jour de sa disparition.
Fort de l'expérience acquise depuis la « gestation » et la naissance du jumelage, il est notre interlocuteur privilégié et ensemble, nous continuons l'aventure, riche en échanges d'amitié et de partage.
Assayana, tu es un homme de valeur, soucieux du développement de sa cité. Dans un souci d'équité, tu sais, avec ton équipe, prioriser les projets, les présenter et les défendre. La réalisation de tous ces projets est facilitée grâce à une confiance mutuelle, renforcée par une amitié sans cesse grandissante au fil des années.
Assayana, ta mission est rendue difficile par tous les évènements malheureux qui se sont succédés depuis 2012: attaques de Ménaka, insécurité permanente, inondations qui se renouvellent à plusieurs reprises.
Tu appréhendes toutes ces épreuves avec beaucoup de philosophie, conscient de la gravité de la situation. Ensemble, nous organisons des aides d'urgences.
Assayana, nous saluons, tes valeurs humanistes, ton optimisme, ton sens de l'humour, ton amabilité.
Avec toi, nous nous sommes enrichis de nos différences.
Ces dernières années, ta santé déficiente t'oblige à lever le pied ; bien épaulé par Ibrahim ag Moa, tu ne lâches rien et poursuis ta mission jusqu'au bout.
Assayana, avec ta disparition, nous perdons un grand ami, un frère, un jumeau.
Cependant, ton souvenir restera gravé dans nos mémoires ; la flamme du jumelage n'est pas éteinte, nous continuons cette belle aventure si riche, qui réunit de nos deux cités.
Liliane, Ginou et Anne Marie